Qi Gong et cancer

 

Comment mieux vivre son cancer grâce au Qi Gong

Le Qi Gong, est une discipline à part entière de la médecine traditionnelle chinoise et utilisé dans le monde entier comme une thérapie de relaxation et de dynamisation.

Au cours de ces dernières années il est apparu que les patients atteints de cancer étaient nombreux à  se tourner vers des soins alternatifs pour mieux supporter leur chimiothérapie et leur radiothérapie.  

En effet ces thérapies sont très lourdes et leurs effets secondaires perturbent profondément les patients, aggravant souvent l’état dépressif et la fatigue inhérents à leur maladie cancéreuse.

La pratique de cette discipline comme complément aux thérapies traditionnelles a débuté il y a une dizaine d'années dans les grands centres de traitement oncologique comme ceux de Harvard, de Stanford et comme le MD Anderson Cancer Center (Houston) : « Le Qi Gong conjugue deux facettes positives : l'aspect méditatif et le côté exercice physique d'intensité légère à modérée, qui sont reconnus pour augmenter l'immunité chez le patient. » 

 De plus en plus d’études scientifiques s’intéressent à l’effet des pratiques sportives et méditatives (Tai Ji Quan, Qi Gong, Yoga...) sur l’évolution des maladies cancéreuses. 

En 2003 une étude du Dr David Spiegel (Université de Stanford), montre que le Qi Gong accroît l'énergie chez 58 % des cancéreux, réduit le stress chez 78 % d'entre eux, favorise un meilleur sommeil dans 43 % des cas et diminue la douleur chez 22 % de ces patients. 

 En France en avril 2011 les communications de Mr Pierre Yves Roquefere spécialiste en ingénierie du sport et celle du Dr Thierry Bouillet cancérologue au centre hospitalier universitaire d’Avicenne au colloque « Tai chi Chuan et santé »  font le point sur l’effet d’une pratique régulière sportive adaptée. Elle diminue les taux d’insuline, d’IGF, et l’insulino résistance, accroit la sécrétion d’adiponectine (pro aptotique) et réduit la leptine (mitogène), diminue les œstrogènes libres. Les modifications de ses 3 paramètres biologiques expliquent le bénéfice en termes de survie en cancérologie : diminution de 50% le risque de décès par cancer du sein, de la prostate ou du colon et le bénéfice en termes de survie est à 5 ans et à 10 ans de 4 à 6%.

 

Les méthodes utilisées : 

Le Qi Gong de la marche Xi Xi Hu :

En Chine, en 1977, Mme Guo Lin, atteinte elle-même d’un cancer du foie, met au point un programme de marches de Qi Gong. Devant les résultats bénéfiques de cette méthode les médecins, en Chine, l’introduisent dans les instituts de cancérologie. Ces marches attirent l’attention des occidentaux et sont enseignées depuis quelques années à la Fondation québécoise du Cancer. 

Actuellement, cette méthode est proposée dans beaucoup d’Institutions spécialisées en cancérologie aux Etats Unis et en Australie. Elle combine des exercices actifs et passifs qui travaillent particulièrement la concentration, la respiration et le relâchement des tensions. Des études faites à Shang Hai par Wang Chong Xing et collègues ont démontré que la pratique du Qi Gong améliore la proportion AMPc/GMPc. Ces 2 enzymes jouent un  rôle important dans la respiration cellulaire et l’oxygène limite la croissance cancéreuse. 

 Les autres méthodes employées :

Elles appartiennent à la « méthode Liu Dong » référencée dans le grand répertoire médical officiel chinois. 

-la grue sauvage, l’oie sauvage et le tigre blanc. 

-l’ouverture de la carapace de la tortue.

-les milles mains de Bouddha.

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